chef change world La préoccupation de la communauté gastronomique s’intensifie de plus en plus. Voici quelques exemples de chefs et de personnalités engagées.

BRÉSIL

Alex Atala ne croit pas que tous les chefs doivent être des activistes, mais que ceux qui le sentent et peuvent l’être, le soient. Atala centre son action sur le Brésil, où il a créé FRU.TO, un espace de dialogue pour discuter sur la manière d’appréhender l’alimentation du futur.

DANEMARK

René Redzepi cela fait des années qu’il participe aux MAD où, lors de conférences et de symposiums, les chefs discutent également des défis de l’alimentation globale.

ITALIE

Carlo Petrini est le fondateur du mouvement "Slow Food", pour lequel il a reçu un prix il y a peu. "Slow Food" promeut la non-disparition des traditions gastronomiques, la lutte contre le rythme effréné de la société et la prise de conscience concernant la nutrition et la consommation responsable. En Italie, on trouve Massimo Bottura et son projet "Refettorio Ambrosiano", qui prépare des plats avec des aliments qui, s’ils n’étaient pas utilisés, seraient jetés.

COLOMBIE

Il y a presque un an, Leonor Espinosa a remporté le prix du Basque Culinary World Prize avec le projet FUNLEO, qui vise à revendiquer les connaissances des peuples indigènes et afro-colombiens de Colombie, en matière de gastronomie et de biodiversité.

VÉNÉZUELA

La chef Maria Fernanda Di Giacobbe  est une autre chef qui a remporté, il y a deux ans, le Basque Culinary World Prize avec son projet "Cacao de Origen", dont l’objectif consistait à éduquer et à aider les projets d’entrepreneuriat et de développement des communautés de producteurs au Vénézuela, et particulièrement ceux des femmes.

FRANCE

Michel Bras consacre une partie de son temps à améliorer l’alimentation des personnes âgées dans les maisons de retraite avec le projet "Mixons moins, mangez meilleur", qui cherche à créer des repas adaptés aux besoins des personnes âgées, là où la perspective gastronomique disparaît souvent. La liste serait encore bien plus longue et, en fait, il n’y a pas qu’une seule réponse, ni unanime ni certaine, pour savoir comment affronter le futur de l’alimentation globale. Par contre, ce qui semble faisable, c’est d’entreprendre de petites actions afin d’améliorer notre entourage proche et promouvoir des espaces de dialogue, car c’est en pensant et en faisant des choses que l’on parvient à réaliser de grands exploits.